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L’enseignement privé s’oppose aux nouveaux articles du projet de loi

Le syndicat national des établissements de l’enseignement privé s'est dit opposé à l'ajout de certains articles au nouveau projet de loi relatif à l'organisation et à la gestion des établissements de l’enseignement, dont notamment celui de l'annulation de l’avantage d’assurer des cours particuliers dans ces établissements et de créer des centres de cours particuliers.

La coordination de l'enseignement privé qui regroupe la chambre et le syndicat des établissements de l' enseignement privé a appelé, à l’issue de la réunion de sa commission administrative tenue, vendredi à Nabeul, à prendre en considération ce refus, estimant que ces articles auront des répercussions négatives sur les établissements de l’enseignement privé, a déclaré à l’agence TAP, Naceur Cherni, président du syndicat national des établissements de l’enseignement privé.

La coordination s’oppose, aussi, a-t-il dit, à l'article interdisant aux professeurs retraités d'exercer dans des établissements d'enseignement privé malgré l'importance du rôle de cette catégorie dans l'encadrement pédagogique des jeunes enseignants et dans la promotion de la qualité de l'enseignement privé, selon lui.

Le refus porte, également, sur l'article portant interdiction aux enseignants de l'enseignement public, de dispenser des cours au delà de 10 heures dans des établissements d’enseignement privé.

D’après Cherni, la coordination s'oppose, aussi, à l’article obligeant l’établissement de l’enseignement privé de se conformer à la décision du conseil de classes relative à l’inscription des élèves provenant de l'enseignement public dont la moyenne est inférieure à 8 sur 20, estimant que cette mesure est de nature à priver ces établissements d'importantes ressources financières et de porter préjudice à tout le secteur.

Le secteur de l’enseignement privé en Tunisie compte près de 1000 établissements (primaire, collèges et lycées), accueillant environ 200 mille élèves et employant près de 20 mille salariés.

Le ministère de l’éducation a appelé à lutter contre les établissements anarchiques compte tenu des risques de leurs activités illégales et d’appliquer la loi sur les établissements qui continuent à exercer malgré le retrait des autorisations.

TAP